Christian Jacob a prévenu : après les législatives, il quittera son bureau de président du parti de droite Les Républicains. Mais qui donc pour lui succéder ? Certains ont l’air d’être tentés…
Christian Jacob, 62 ans, est président des Républicains. Voilà deux ans et demi qu’il dirige le parti droite et traverse les crises : notamment celle de la présidentielle de 2022 et des 4,78 % de Valérie Pécresse.
Les législatives arrivent, dans quelques jours, et les sondages ne sont pas bons pour le mouvement de la droite et du centre : le dernier sondage Elabe donnait aux LR entre 40 et 65 sièges à l’Assemblée Nationale. Parmi les plus optimistes, chez les Républicains, on espère gagner entre 75 et 85 des 577 circonscriptions.
Christian Jacob, lui, ne se risque à aucun pronostic. Il ne se représente même pas dans sa circonscription : il n’est que suppléant. Il a annoncé, assez tôt, qu’il laissera sa place à la présidence des Républicains après les législatives et qu’il quittera la vie politique, mais gardera tout de même sa carte au parti. Il pourrait reprendre une carrière dans le privé.
Mais alors, qui pour succéder au député de la 4e circonscription de Seine-et-Marne à la tête des Républicains ? Une chose est sûre, la vice-présidente du parti Annie Genevard assurera l’intérim en attendant un congrès qui se déroulera à l’automne pour désigner le nouveau président.
Plusieurs nom de personnalités, qui seraient intéressées par le poste, circulent.
Celui de Laurent Wauquiez, le Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, récemment très médiatisé avec la polémique du burkini à Grenoble. Il a déjà été, rappelons-le, président du parti, mais avait démissionné après la défaite de François-Xavier Bellamy aux Européennes de 2019. Christian Jacob confie au Parisien :
« Je considère que Laurent Wauquiez à toutes les qualités pour [devenir président du parti]. Mais c’est à lui de décider si il y va ou pas ».
Celui de Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris, particulièrement remarquée pour ses attaques envers Anne Hidalgo lors des conseils municipaux de la ville, ainsi que pour son franc-parler sur les plateaux télés. Interrogée par L’OBS, elle ne dit pas non :
« J'envisage de me présenter à la présidence de LR. […] Je veux reconquérir les catégories populaires abandonnées par la droite ».
Un autre nom circule, celui d’Eric Ciotti : le député des Alpes-Maritimes, qui avait réuni 39 % lors du congrès pour la désignation du candidat à la présidentielle, ne cache pas que la fonction l’intéresserait.
Sans compter sur d’autres personnalités de la droite et du centre, qui pourraient bien être tentés de prendre les rênes du parti...
Le Compatriote.
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