Le 15 juillet marquera la déclaration de politique générale de la Première ministre Elisabeth Borne. Mais l’action de son gouvernement pourrait être perturbée par un groupe politique à l’assemblée nationale qui menace de déposer une motion censure contre elle et ses collègues ministre dès le début du mois prochain.
A peine élue deuxième force de l’Assemblée nationale le 19 juin dernier, déjà la Nupes décide d’attaquer le gouvernement nommé par le Président Emmanuel Macron.
Tout est parti du député La France insoumise Éric Coquerel, sur un plateau de télévision lors de la soirée électorale, qui laissait sous-entendre qu’une motion de censure pourrait être déposée par la NUPES dès le 5 juillet, date de la déclaration de politique générale d’Elisabeth Borne devant les députés.
Seulement, les Insoumis qui sont à l’origine de cette idée assurent qu’ils ne déposeront pas de motion sans l’accord de l’ensemble des partis de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale :
« Ce sera à la Nupes de décider, confirme auprès du Parisien Éric Coquerel. Si le gouvernement met au vote la confiance, il n’y aura pas besoin de motion de censure »
En plus de faire l’unité dans leur nouvelle coalition, il leur faudra unir toutes les oppositions autour d’eux, car pour faire démissionner le gouvernement, la motion de censure devra être adoptée par la moitié de l’Assemblée nationale soit 289 députés.
Les alliances pourront être facilement conclues pour faire tomber le gouvernement. Chez le RN de Marine Le Pen, qui a envoyé 90 députés dans l’hémicycle, on parle déjà d’une réunion avec des représentants de la Nupes.
Ce pourrait être Les Républicains qui seraient les plus réticents à l’idée de voter la motion de censure : certains demandent déjà un rapprochement avec le Président de la République, comme Jean-François Copé.
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