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Photo du rédacteurLe Compatriote

Les Républicains, Horizons et le Modem gagnent face au parti présidentiel

Le 16 octobre, une alliance de LR, l'UDI, Horizons, du Modem et du Parti Radical a provoqué la défaite de Renaissance, le parti présidentiel, lors d'une élection départementale partielle organisée après une recrudescence de bulletins au nom d'Alain Juppé.



Dimanche dernier, le 16 octobre, avait lieu le second tour de l’élection départementale partielle du troisième canton de Bordeaux.


Cette nouvelle élection était due à une décision du Conseil d’État ; en effet, les candidats d’En Marche! de l’époque avaient obtenu 169 bulletins qui avaient été déclarés nuls, car « ils mentionnaient le nom d’une personne autre que celui des candidats ». Le nom mentionné n’était autre que celui d’Alain Juppé, l’ancien maire de Bordeaux et ancien Premier Ministre.


Ce dimanche, ce sont les conseillers départementaux sortants investis par LR et l’UDI qui ont été élus face à un binôme de Renaissance, le parti présidentiel, avec un score de de 55%.


Problème : ces deux candidats étaient soutenus par Horizons, le parti d’Édouard Philippe, le Modem de François Bayrou et le Parti radical, des mouvements de la majorité présidentielle.

Dans un communiqué de presse commun, les partis qui soutenaient la candidature de Géraldine Amouroux et Gérald Carmona ont souligné une volonté de ne pas s’enfermer dans une « logique d’appareil », et que cette alliance respectait les « différences et les « sensibilités » de chacun.


Les porte-paroles d’Horizons et du Modem se sont également justifiés en expliquant que la « crédibilité locale » des candidats était la « seule boussole » de cette alliance locale.


Malgré ces explications, cette alliance fait grincer des dents chez les responsables de Renaissance, qui ne comprennent pas comment Edouard Philippe et François Bayrou peuvent s’allier avec un parti qui pourrait bientôt être dirigé par Éric Ciotti.

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